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Agriculture moderne : consommer éthique ?

27 avril 2022

La lutte du secteur agroalimentaire pour la préservation de la biodiversité et contre le changement climatique.

Les industries agroalimentaires ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité : le choix des matières premières en lien avec leur mode de production et leur impact sur l’environnement, les étapes de transformation, le choix des emballages et des modes de transport… Ces éléments sont essentiels pour le maintien de la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

 

Le projet agroécologique vise à faire s’engager la majorité des exploitations agricoles françaises dans la transition agroécologique. « Produisons autrement », est le volet filières avait été mis en avant.
En effet cette transition des exploitations nécessite des changements comme l’introduction de nouvelles cultures, et de nouvelles variétés plus adaptées au contexte de l’exploitation par exemple…

 

La promotion d’une alimentation durable est réalisée à l’échelle nationale notamment par la lutte contre le gaspillage, mais aussi par le soutien à des projets locaux ciblés : les projets alimentaires territoriaux qui ont pour ambition de promouvoir une alimentation relocalisée, tenant compte aussi bien des attentes des citoyens que des enjeux environnementaux et socio-économiques. Ils permettent d’initier des projets de territoires centrés sur l’alimentation dans toutes ses dimensions, selon une démarche de développement durable qui prend en compte et s’adapte aux enjeux locaux.

 

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27 avril 2022

Les défis environnementaux du secteur agroalimentaire.

Le secteur agroalimentaire représente le quatrième secteur responsable des émissions de gaz à effet de serre. Ces entreprises agroalimentaires estiment que leurs impacts concernent principalement la pollution et l’utilisation d’eau, la production de déchets ainsi que la pollution des sols.

 

Ces problèmes concernent le processus de production, et peuvent se traduire par une « mauvaise » gestion des ressources (matières premières ou eau) et la préservation de la biodiversité. Cependant de nombreux produits ou d’énergies biosourcés sont déjà disponible sur les marchés, ou bien en développement.

 

Les entreprises agroalimentaires transforment des ressources agricoles en produits ou ingrédients alimentaires. Afin de maximiser la valorisation de toutes les fractions de matière, la production alimentaire peut être couplée à une production de bioénergies. Le débouché énergétique permet également de diversifier les usages des ressources agricoles, sécurisant ainsi les filières.

 

La production de produits alimentaires tels que le sucre, les produits amidonniers ou encore les huiles végétales alimentaires peut permettre en parallèle la production de biocarburants.
Par exemple des distilleries transforment des résidus de ces industries agroalimentaires ainsi qu’une partie de la production sucrière ou céréalière en bioéthanol, qui sera ensuite incorporée dans l’essence. Par ailleurs, une partie des huiles végétales extraites des oléagineux (colza, tournesol) est estérifiée pour produire du biogazole, qui sera ensuite incorporé dans le gazole.

27 avril 2022

Polyculture, un système d’avenir ?

Tout d’abord, la polyculture est le fait de cultiver plusieurs espèces de plantes dans une même exploitation agricole, ou plus largement dans une région naturelle à part entière.  Elle est souvent associée à de l'élevage qui permet de compléter ce mode de production agricole, en effet, les déchets des animaux peuvent servir d'engrais aux plantes.

La polyculture répond à certaines problématiques qui sont incohérentes dans le système de production conventionnelle.  Ainsi, on peut citer : l’étude des caractéristiques des sols et leur potentiel déterminant le type de cultures à mettre en place, la localisation des parcelles pour limiter la distance entre le site de production et la réduction des intrants et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.

Pour développer la cohérence entre l’agriculture et élevage ; la prise en compte de ce système est essentielle, elle permet par exemple de pouvoir réduire les achats de d’engrais grâce à la matière organique produite ou bien la gestion des terrains en pratiquant le pâturage limitant alors ses impacts environnementaux et son efficience économique.

Pour résumer, la polyculture permet un moindre recours aux produits phytopharmaceutique, une gestion plus durable de nos espaces agricoles et une limitation de notre impact sur l’environnement.

26 avril 2022

De la société de consommation à la déconsommation

Circuits courts, locavorisme, magasins bio… De plus en plus de consommateurs délaissent les supermarchés pour se tourner vers de nouveaux modes de consommation. Soucieux de leur santé et de leur environnement, les Français font le choix de consommer moins mais mieux.

L'émergence de la société de consommation dans les années 60 a transformé la vie quotidienne des Français. Les nouvelles techniques de production de masse à bas coûts et le développement de la grande distribution ont permis l'accès des ménages à de nombreux biens et services.

Mais cette consommation de masse a aussi entraîné des effets néfastes sur l'homme et sur sa santé (problèmes sanitaires, marginalisation des petits producteurs, dégradations des conditions de travail, chômage dû aux délocalisations, etc.), ainsi que sur l'environnement (pollution, épuisement des ressources naturelles, accumulation de déchets).

Ce modèle de croissance est aujourd'hui remis en question. Près de neuf Français sur dix aimeraient vivre dans une société où la consommation prendrait moins de place, Les déséquilibres écologiques, économiques et sociaux ont fait évoluer la conscience des consommateurs et engendré de nouveaux modes de consommation. À quel point la façon de consommer des Français a-t-elle évolué ?

Conscients que leurs choix de consommation sont un moyen d'agir à leur échelle, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à vouloir adopter une consommation responsable. Les fruits et légumes restent les produits biologiques les plus consommés, suivis de près par les produits laitiers et les œufs. Les Français consomment également de plus en plus de produits biologiques non alimentaires, notamment des produits ménagers, des cosmétiques et produits d’hygiène.

26 avril 2022

Les dangers de l'agriculture intensive.

Les transports sont toujours pointés du doigt comme étant le grand pollueur de la planète, et la cause du dérèglement climatique. Quand on pense aux transports, on pense tout de suite aux émissions de CO2.

Si on combine les émissions directes de l’agriculture à celles de la déforestation et du changement d’affectation des sols au profit de l’agriculture intensive qui lui sont souvent liées, l’agriculture est la première source mondiale d’émission de GES, soit 30,9%.

Non seulement, l’agriculture est un secteur grand producteur de CO2, mais elle est aussi un plus gros producteur de protoxyde d’azote et de méthane.
Le protoxyde d’azote est le gaz qui arrive en tête des émissions agricoles dans le monde et en France. Il provient des sols et des déjections animales.

Mais l’agriculture intensive n’a pas seulement un impact catastrophique sur le climat… Elle a aussi un impact dévastateur sur les sols.

Les agriculteurs plantent souvent exactement la même plante au même endroit chaque année. C’est la pratique courante dans l’agriculture conventionnelle. Ces mêmes plantes se nourrissent continuellement des mêmes nutriments du sol qui s’appauvrit. Les parasites et les maladies prennent alors ces sols comme résidence permanente de prédilection, car leur nourriture préférée est garantie. Les agriculteurs n’ont comme ultime recours pour sauver leurs récoltes que d’utiliser des pesticides chimiques de façon intensive, qui vont encore plus appauvrir et intoxiquer les sols et les plantes.

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26 avril 2022

L'agriculture conventionnelle, les modèles de production agricoles

 Conventionnelle, biodynamique, raisonnée : ces différents types d’agriculture sont tous apparus pour répondre à divers besoins. Pour bien comprendre chacun de ces modèles, il est utile de se pencher sur leur origine, leur contexte de développement, et de leur impact sur notre époque et notre mode de vie.

 

Longtemps appelée « agriculture intensive », l’agriculture conventionnelle est née en Europe après la première guerre mondiale. Elle répondait aux problématiques de l’époque : le manque de main d’œuvre suite à l’enrôlement et au décès d’une grande partie de la population rurale. Par la suite, avec le développement des modèles alternatifs de production agricole, et l’augmentation de cette production par rapport à celle du modèle « intensif », le modèle prend peu à peu son titre définitif.

 

Ces avancés en terme d’agriculture étaient principalement issues de deux domaines, clefs de voute de l’armement : la mécanisation et la chimie. La première guerre mondiale a en effet vu naître les premières bombes explosives, chimiques, et les premiers chars d’assaut.

 

Les exemples sont nombreux : l’azote, servant aujourd’hui d’engrais, a montré sa grande efficacité : en temps de guerre, dans les cratères formés par les « bombes à azote », la végétation repoussait plus luxuriante.  Le gaz moutarde, qui donnera le premier insecticide, a d’abord fait ses preuves dans les tranchées. Le glyphosate a servi aux américains lors de la guerre du Vietnam pour « éclaircir » la végétation et débusquer les militaires vietnamiens. Le pétrole et les moteurs à explosion des chars d’assaut, permettront par la suite de démocratiser l’utilisation des tracteurs dans les champs, pour effectuer des travaux demandant de la puissance…

26 avril 2022

Alimentation locale, la vision Via Terroirs

Alimentation locale, circuits courts, produits de terroir, produits régionaux… Difficile de s’y retrouver pour nommer le choix d’une alimentation basée sur l’agriculture de son territoire !

 

Comme elle n’est pas réglementée, la notion d’alimentation locale reste floue et souvent mal utilisée. Par exemple, un produit n’est pas local s’il est produit en France. Certains producteurs annoncent des distances peu précises tel que des 100 à 200km qui ne représente nullement la notion d’un circuit court ou simplement la distance la plus courte entre le producteur et le consommateur.

 

Une alimentation locale varie selon la région et son agriculture : en effet un produit n’étant que produit dans une seule région nécessitera de traverser de longue distance avant de pouvoir être acheté dans les régions les plus éloignés.

 

Un territoire ne se défini pas par une distance en kilomètre, mais par des paysages, des liens sociaux, économiques, humains. Un territoire est aussi défini par la collectivité locale qui l’administre : communes, communautés de communes ou d’agglomération. Ainsi, l’alimentation locale se définie assez logiquement comme plus proche de l’agriculture et à l’échelle de la collectivité locale.

25 avril 2022

Pesticides, pollutions diffuses.

La contamination des milieux (eau, sol, air) par les pesticides est une problématique majeure qui suscite une inquiétude des consommateurs vis-à-vis de la santé. La France s'est engagée dans un programme de réduction de l'usage de pesticide avec le plan Ecophyto II+ dans le thème de protection de Biodiversité. Les pesticides chimiques sont très souvent réduits aux produits phytopharmaceutiques ou phytosanitaires.

 

Des études épidémiologiques ont observé des liens entre l’exposition aux pesticides dans le milieu professionnel avec le risque d’apparition de pathologies cancéreuses, de troubles de reproduction ou pathologie neurologique. Ceci a conduit à renforcer les exigences européennes et nationales en matière d’autorisation des pesticides et d’interdire les substances les plus dangereuses.

 

La population générale est exposée par la contamination de son alimentation et de son environnement. Selon l’OMS, l'alimentation et l’eau potable sont les principales sources d'exposition aux pesticides, en effet les eaux continentales de surfaces ou souterraine font l'objet d'une contamination presque générale par ces substances.

 

L’utilisation de produits phytosanitaire sont une menace pour la biodiversité. La plus grande partie de ces pesticides sont non sélectifs ce qui mène à la destruction d’espèces qui ne sont pas menaçantes pour les récoltes. Leur usage peut ainsi nuire au bon fonctionnement des écosystèmes, en par exemple éliminant des insectes utiles pour la pollinisation des plantes, des auxiliaires naturels de culture, ou en dégradant la qualité des sols.

24 avril 2022

Le développement de l'agriculture moderne.

L’histoire et l’évolution du secteur agro-alimentaire n'ont pas seulement entraîné des changements techniques ainsi que technologiques, mais elles ont entrainé une modification des mentalités paysannes qui ont adopté de plus en plus l'esprit de rendement et surtout de compétitivité. Mais malheureusement au détriment des pratiques traditionnelles de polyculture vivrière et de cohésion au sein du milieu rural

 

De plus si la révolution agricole a marqué la période industrielle et inversement, ses répercussions ont été multiples : elles ont introduit les producteurs locaux et aux firmes agro-alimentaire les marchés nationaux, voir même continentaux, ce qui a été augmenté par la progression du libre-échange et, surtout, des nouveaux moyens de locomotion comme la machine à vapeur, les lignes de chemins de fer et le transport fluviales.

 

La fin de la Seconde Guerre mondiale à jouer énormément sur le développement de la mécanisation et les avancées concernant les produits chimiques (engrais, pesticides, herbicides…), les OGM organismes génétiquement modifiés. Cependant, cette évolution a causé un agrandissement du fossé entre les pays du nord /développés et les pays du tiers monde.

 

L'emprise américaine sur l'économie mondiale et ces avancées technologiques montrent à quel point cette révolution agricole a conduit à l'intégration du secteur primaire avec les secteurs secondaires et tertiaires.

 

24 avril 2022

Agricultures responsable, la troisième voie.

Quand on parle agriculture responsable on pense au très proche du mouvement de l’agriculture raisonnée qui sont tous deux, des mouvements qui font parler d’eux dans ce nouveau contexte de consommer autrement.

 

En effet elles sont décrites comme la troisième voie par apport à l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique. La notion est souvent critiquée et remise en cause, certains observateurs estimant que les tenants de l’agriculture raisonnée ne font que respecter le minimum des règlementations en vigueur ce qui peut déciviliser cette voie pourtant créée dans l’espoir d’une agriculture plus respectueuse et éthique.

 

Mais les acteurs de cette troisième voie revendiquent la qualité et la réalité de leurs engagements. Ils œuvrent à la diminution de leur consommation d’eau, un point important parfois insuffisamment souligné alors que l’état des nappes phréatiques est alarmant dans certaines régions. Tous les moyens sont bons : suivi électronique des captages et consommation d’eau, récupération des eaux de pluie… Ce n’est pas le seul engagement, la prise de conscience sur l’utilisation de produits phytosanitaires chimiques est au centre de l’attention, pour ces agriculteurs la santé et l’environnement sont aux cœurs des démarches vers cette troisième voie.

 

En 2040, c’est-à-dire demain, la planète devra nourrir 9 milliards d’habitants. 1,5 milliards de plus qu’aujourd’hui. Toutes les initiatives allant dans le sens d’une agriculture responsable, respectueuse de l’environnement, réduisant l’empreinte écologique, sont à encourager et soutenir.

 

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Agriculture moderne : consommer éthique ?
  • Ce blog présente l'agriculture moderne ; les différents modes de productions agricoles , le système agro-alimentaire moderne et leurs influences sur la société de consommation. Les variations tel que : la pollution, les maladies, extinction d'espèces…
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